Les plaies chroniques, dont les escarres (plaie cutanée due à la suppression du flux sanguin dans les tissus), représentent un motif fréquent de consultation. On estime leur prévalence à 1 voire 2% de la population générale. Toutes ces plaies présentent un risque infectieux et donc un retard de cicatrisation.
Les progrès réalisés dans la connaissance des processus de cicatrisation des plaies chroniques ont permis l’orientation de la fabrication de pansements. A partir de nouveaux biomatériaux, ces pansements traitent avec efficacité ces plaies. Selon la phase dans laquelle se trouve la plaie (détersion, bourgeonnement, épidermisation) et selon sa localisation, le choix du pansement est déterminant.
Les plaies traitées
Les plaies du patient fragile (diabétique, immunodéprimé, âgé…) comme les brûlures, les plaies traumatiques, les ulcères, les escarres de la personne alitée ou dénutrie.
Pour être sûr de choisir le bon pansement adapté afin d’obtenir le meilleur résultat cicatriciel, on doit reconnaître schématiquement les 3 phases le déroulement normal de cicatrisation.
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Les Pansements
Le mot pansement a pour origine pansare qui, en latin, signifie : compenser. Il désigne par conséquent un matériel qui doit faciliter la réparation des lésions cutanées. Les pansements sont fabriqués avec de nouveaux biomatériaux et sont classés par la texture employée.
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